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SAINT-DOMINGUE > LAS TERRENAS > VIDEO


Vidéo : Expatriés à Las Terrenas

Las Terrenas

En Suisse, Christine était infirmière et Serge, chauffeur routier. Il y a dix ans, ils ont définitivement tout quitté pour la République dominicaine.

Reportage réalisé à Las Terrenas (Samana, République dominicaine), en novembre 2005 par Chocolat prod.

Depuis, Christine et Serge ont ouvert à Las Galeras une base de plongée : Las Galeras Divers.


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Las Terrenas
Un peu au bout du monde, 25'000 personnes vivent dans cette petite ville ou grand village au nord-ouest de la péninsule de Samana.

Samana (péninsule et ville)
Cette presqu'île s'avance dans l'Océan Atlantique et subit donc un climat particulièrement humide. mieux vaut le savoir avant de partir.

Les bonnes adresses à Las Terrenas :
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En plus, le texte de l'émission :

Christine et Serge, en République dominicaine

Voix off
Ce matin, ils auraient dû se réveiller au froid, les pieds dans la neige. Début décembre, Serge et Christine prennent leur petit-déjeuner sur la terrasse, sous les cocotiers.

Christine (au téléphone)
- (Tonalité) Allô ? Ouais, coucou c’est moi !
- C’est Christine ?
- Oui, c’est Christine. Tu m’entends ?
- Oui, mais il me semble que tu as une drôle de voix.
- J’ai une drôle de voix ? Tu sais, parfois la ligne n’est pas très bonne.
- Vous avez le beau temps ?
- Alors écoute, depuis aujourd’hui on a grand beau temps, oui. Le ciel est tout bleu, tout dégagé, on a eu beaucoup de pluie mais là, il fait super.
- Nous aussi, on a beau aujourd’hui mais ils annoncent dix centimètres de neige pour demain.
- Wahou ! (Rires)
- L’hiver s’est bien installé alors. Vendredi, samedi, dimanche, on a eu de la neige. Toute l’Europe était pleine de neige, jusqu’en Corse.
- Oui, on a vu ça, à la télé, tu sais sur TV5, on voit les informations d’Europe.

Voix off
A l’autre bout du fil, c’est Yvette, la grand-maman de Christine. Là-bas en Suisse, c’est le début de l’après-midi.

Christine (au téléphone)
- A tout bientôt Yvette, on t’embrasse tout fort
- Moi aussi, ciao.

Voix off
En Suisse, Christine était infirmière et Serge, chauffeur routier. Il y a dix ans, ils ont définitivement quitté leur appartement de Grandson pour ce petit deux-pièces, à quelques pas de la mer.

Christine
« Tous les matins, c’est un plaisir… déjà au niveau de la nature, il n’y pas un moment où je me suis lassée du paysage qui m’entourait. La température, même si c’est l’hiver, elle est agréable. Et pour l’instant, c’est un plaisir renouvelé à chaque fois. »

Serge
« C’est totalement différent de chez nous, à l’heure actuelle on est pratiquement en hiver. On se lève, on a quand même 25–27 degrés. La vue est magnifique, le stress en moins. On est bien contents d’être ici. »

Christine
« C’était une idée qui était là depuis longtemps, c’était mûrement réfléchi, on n’est pas du tout partis sur un coup de tête. L’idée de partir ailleurs, de refaire sa vie à zéro, ça faisait un petit moment… on ne savait pas trop comment on allait mettre ça en place et puis finalement, il y a eu des circonstances économiques et professionnelles qui ont fait que… on a un petit peu accéléré le processus. Et on est partis au fait en six mois, on a tout liquidé en six mois. C’était une envie de changement au niveau de la qualité de vie, plus que de la profession ; pour avoir un peu plus de temps pour soi, tout en sachant qu’on allait perdre beaucoup au niveau du confort et de l’argent mais avoir plus de temps pour nous au niveau du couple et puis… profiter de la vie. »

« Il y avait une envie d’aller en Amérique latine, en toux cas en ce qui me concerne. C’est un pays au régime politique stable Où il y a un accueil magnifique de la part des Dominicains. Il y avait peut-être d’autres possibilités sur le continent latino mais ce n’est pas simple. Ici, c’est vrai que c’est beaucoup plus facile. »

« On a besoin de moins d’argent qu’avant, mais il nous faut quand même un petit peu comme pour tout le monde et puis là en ce moment, j’ai trouvé un travail avec des horaires réguliers alors je suis obligée de me lever tous les matins. Le but par la suite, c’est quand même d’avoir quelque chose à nous où on peut s’organiser comme on en a envie mais pour l’instant, ben voilà quoi : il faut aller travailler. »

Voix off
A neuf heures, l’infirmière devient secrétaire dans la principale agence la ville. E le chauffeur routier arrive au club de plongée.

Journaliste
« Et vous, qu’est-ce qui vous a donné envie de partir ? »

Serge
« Aussi un certain ras le bol d’un poids administratif et bureaucratique en Suisse, l’envie de changement et chercher une qualité de vie surtout. Pas chercher forcément à venir ici pour faire de l’argent ou pour se fatiguer, se crever au travail pour gagner quelques clopinettes. Ici, quand on va travailler, c’est vrai qu’on gagne un salaire moindre, par contre on a besoin de moins d’argent et la vie est agréable. »

« Le matin on se lève, on ne va pas à la boîte aux lettre, il n’y a pas de boîte aux lettres. Donc le seul courrier néfaste qu’on pourrait recevoir, c’est par Internet. Ici, on paie le loyer directement au propriétaire, on ne reçoit rien et c’est très agréable. »

Voix off
A 13 heures, toute la ville s’arrête et les commerces ferment. C’est la pause de midi qui va durer jusqu’à 15 heures.

Christine
« La journée, à midi, on aime bien venir ici parce-que c’est de la nourriture dominicaine, le cadre est splendide, on n’est pas au milieu de la rue, ce n’est pas trop bruyant. Et puis, ce sont des prix totalement corrects, qui nous permettent de nous offrir le restaurant régulièrement (rires). »

Journaliste
« Qu’est-ce qu’il y a ici sur la table ? »

Christine
« Alors, du riz ; accompagnées de haricots rouges en sauce. Le riz, on le mange toujours avec la sauce du haricot, c’est vraiment le plat typique. Ça, c’est du ragoût de bœuf en sauce ; là, de la masse de crabe en sauce tomate et ça c’est du « lambi », c’est de gros coquillages, ces gros escargots de mer, c’est la bête qu’il y a à l’intérieur, aussi en sauce tomate »

Voix off
Les touristes sont encore rares à arriver jusqu’ici, sur la Péninsule de Samana. Le seul moyen de l’atteindre, c’est l’avionnette ou la route, longue et chaotique.
Un peu au bout du monde, Las Terrenas vit bruyamment au rythme de la bachata, dans un joyeux désordre.

Serge
« Ici, quand on vit dans un village dominicain, c’est quand même une ambiance de vie qui est très, très différente. Vous avez beaucoup de bruit, vous avez beaucoup d’odeurs, mauvaises ou bonnes. Mais vous avez quand même une vie externe qui est vivante, ça bouge. Vous allez vous promener en ville il y aura toujours du monde, on vous salue dans la rue. Ce n’est pas comme en Suisse où vous pouvez faire 500 mètres sur un trottoir sans croiser un sourire. Ici, c’est vrai que c’est très différent. »

Voix off
Sur la route, il n’y a pas de panneau routier, pas de limitation de vitesse, aucune réglementation… ou presque. Cette artère, la principale de la ville, est en fait un sens unique. Et il y a encore quelques semaines, c’était la seule route goudronnée de la ville.

Serge
«  L’hôtel qui est sur Playa Coson a financé un re-goudronnage de la route dans les règles de l’art. Donc c’est presque une des plus belles routes de Las Terrenas (rires), pas des plus belles mais des plus agréables à parcourir. »

Journaliste
«  Donc en fait, ce n’est pas le boulot de l’Etat ici d’entretenir les routes ? »

Serge
«  Si, ils entretiennent. Mais ils entretiennent une route terreuse, ce qu’ils appellent ici le « calice », c’est à dire le tout-venant en Europe, pour eux, ça leur suffit amplement. Maintenant, si un hôtel a besoin que des gros cars aillent jusque devant leur hôtel pour déposer des clients, c’est leur problème, c’est à eux de financer la route. Pour l’Etat dominicain, la route suffit dans l’état où elle est. »

«  Las Terrenas, on y a débarqué avec Christine la première fois, ça fait … huit ans on va dire. Las Terrenas était déjà développé touristiquement. Il y avait beaucoup moins de constructions, en huit ans, on peut dire que ça a doublé. La population a doublé ici. »

«  Alors là, on est ressortis de la route bitumée pour aller sur Bonita, où il y a un projet de marina, qui peut être plus ou moins controversé suivant la façon de voir les choses. Et il est vrai que grâce à ce projet-là, cette route va finir par être bitumée aussi et être beaucoup plus praticable. A l’heure actuelle, ça va, elle est supportable mais en plein hiver, quand vous avez la grosse saison des pluies, c’est des lacs ici »

Journaliste
« Serge, vous avez laissé en Suisse votre fils qui continue à vivre avec sa maman. Ça, c’est le côté sacrifice d’une expatriation ? »

Serge
« C’est le côté un petit peu dur, oui. Mon fils, il vit avec sa maman, on essaie de le faire venir, il est déjà venu cet été pendant deux semaines. J’espère pourvoir le faire venir au début de l’année prochaine pour un petit peu plus longtemps. On verra comment ça tourne mais on garde un bon contact avec Internet, on se téléphone de temps en temps. Il a compris mon choix et quand il est venu pour la première fois en République dominicaine, il a encore plus compris mon choix. Il adore cet endroit. C’est un jeune, il a treize ans, il a envie de bouger, il a envie de voir des gens qui s’amusent et ici, c’est vrai que c’est l’endroit idéal. »

Journaliste
« La finalité de ce projet, est-ce que c’est de continuer comme ça, chacun de votre côté ? Comment vous vous voyez dans quelques années ? »

Serge
« On espère que dans quelques années, du moment que je serai instructeur de plongée, on a envie aussi d’ouvrir une petite base de plongée, à Las Terrenas ou ailleurs et travailler de ça, c’est à dire vivre de mon métier, Christine de tenir un petit peu l’administration et le fonctionnement de la base et de… s’en tenir à ça, et rien d’autre »


 




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Las Terrenas, République dominicaine
 

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