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                      Las Terrenas, un peu au bout du monde 
                       
                      Vue du ciel, la ville de Las Terrenas est impressionnante. 
                      Longue et animée, elle s'étend au creux de plusieurs criques 
                      au creux desquelles la mer vient se mourir. Près de 20'000 
                      personnes vivent ici ; en moins de dix ans, la population 
                      a plus que doublé.  
                       
                      L'avion se pose chaotiquement sur la piste, autrefois goudronnée, 
                      de l'aéroport  de Portillo. 
                       
                        
                       
                      Ce minuscule aérodrome présente 
                                  la particularité de disposer de deux tours de 
                                  contrôle. Et l'histoire est vraie. Lorsque la 
                                  première tour fut achevée, les contrôleurs aériens 
                                  s'aperçurent… qu'ils ne voyaient tout simplement 
                                  pas la piste. Il fallut donc en construire une 
                                  deuxième, mieux située. L'anecdote devrait figurer 
                                  dans les guides de voyage ! 
                             
							
							 
                      Les taxis attendent déjà au pied de la deuxième 
                      tour et gare aux maladresses. Ces chauffeurs sont syndiqués 
                      et les seuls accrédités à acheminer les touristes à bon 
                      port. La course est un peu chère, 20$ jusqu'au village et 
                      ce n'est pas négociable. Cher, d'autant plus que la petite 
                      ville de Las Terrenas n'est qu'à quelques minutes de voiture.  
                       
                      Un virage, un deuxième et une longue ligne droite ; quelques 
                      gendarmes couchés exagérément hauts et d'autres, creusés 
                      dans le sol, exagérément bas et nous bordons déjà les premières 
                      habitations. C'est un quartier neuf consacré au tourisme 
                      dans l'anse de la crique Punta Popy. Les résidences de vacances 
                      et les restaurants se succèdent face à la mer, ponctués 
                      ci et là de quelques rares et grands hôtels tout compris 
                      (l'hôtel Gran Bahia Principe Portillo est à quelques pas de l'aéroport, un 
                      peu isolé du village).  
                       
                      Jusque là, nous roulons encore sur le bitume. Un bitume 
                      éprouvé par le temps, truffé de nids de poule capables de 
                      percer un pneu. Un dernier gendarme couché " à l'envers 
                      ", profondément creusé dans la route et nous sommes arrivés.  
                       
                      Suite : De 
                      Montecristi (Punta Rusia) à Las Terrenas 
					   
                      
                      
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